Dans une note qu’elle a signée le 10 mars 2021, la directrice générale du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) Zalissa Koumaré a indiqué que depuis le 04 décembre 2021, un nouveau support de certificat de visite technique en Polychlorure de Vinyle (PVC)a été mis en circulation. En conséquence, "les usagers détenteurs de certificats de visite technique d’une validité de douze (12) mois notamment les camions et les véhicules légers, dont la validité arrive à terme après le 31 mars 2022, à se présenter dans une des stations CCVA ou en équipes mobiles, pour se procurer gratuitement le nouveau support". Une innovation à l’évidence qui est la bienvenue d’autant que le nouveau support apporte plus de sécurité que le support papier.
La suite de la note semble en revanche manquer de bon sens. S’adressant à la police municipale, elle l’informe " que passé la date du 31 mars 2022, le certificat de visite technique en support papier dos véhicules concernés, n’est plus valable avec toutes les conséquences qui en découlent". Autrement dit, l’usager qui n’aura pas changé son certificat encourt des sanctions, notamment des amendes à payer.
Cette note qui a été rendue publique hier suscite la juste colère des usagers, qui perçoivent cette note comme une provocation. Diable, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Le contrôle technique étant obligatoire, il est évident que le support papier disparaitra de la circulation au bout d’un an à partir de la mise en circulation du nouveau support. Sauf à aggraver, involontairement sans doute, le malaise des Burkinabè, pris entre plusieurs feux depuis plusieurs années.
Assurément, cette note est inopportune.