« Nous appelons à ce que l’ancien chef d’État soit libéré, de manière immédiate et, qu’à tout le moins, soit mis fin à ses conditions de détention qui sont non seulement illégales, mais pour lesquelles il souffre un certain nombre de traitements qu’on peut qualifier d’inhumains et dégradants », ainsi s’exprime Me Benjamin Chouais, un avocat du collectif constitué pour défendre l’ancien président Roch Kaboré, destitué le 24 janvier dernier par un coup d’Etat.
Il dénonce une détention "illégale" et pointe du doigt le traitement qui lui est réservé, fait de changements permanents de lieu de résidence et privé de moyens de communication. "C’est la troisième fois qu’il est changé de lieu de détention, à chaque fois ces modifications brutales ne lui ont pas été signifiées. Donc il subit ces va-et-vient et en termes de visite, pèsent sur lui un certain nombre de contraintes, puisque ses proches, ses équipes ne peuvent pas le visiter", a t-il dénoncé.
Les avocats du président Kaboré comptent donc saisir la Cour de justice de la CEDEAO, une instance judiciaire basée à Abuja, au Nigeria et qui a compétences dans les 15 pays qui en sont membres, dont le Burkina.

. Il ne peut plus communiquer avec l’extérieur. Tout ça est tout à fait inadmissible. Et c’est ce qui fonde notre requête.

Kaceto.net