C’est une situation inhabituelle qui été donné de voir hier après-midi autour des stations d’essence dans la capitale : des longues files de motocyclistes et d’automobilistes patientant pour se procurer du carburant. Comme en pareille circonstances, il y a de l’énervement dans l’air, voire des prises de bec entre ceux qui, en bons citoyens, attendent leur et ceux qui, se croyant plus malins tentent de tricher pour passer avant.
Une seule question occupe les esprits : y a t-il une menace de rupture de carburant ? Pourquoi de nombreuses stations sont-elles à sec et que le personnel n’est pas capable de dire quand seront-elles approvisionnées ? Autant de questions légitimes que le consommateur se pose au moment même où la Sonabhy publie un communiqué dans lequel elle rassure qu’elle "dispose des stocks nécessaires dans ses dépôts extérieurs qui sont entrain d’être convoyés depuis le week-end passé vers les dépôts intérieurs de Bingo et de Bobo Dioulasso pour assurer l’approvisionnement du pays". Un communiqué pas du tout rassurant au point où le directeur général de la Nationale des carburant, Alpha Omar Dissa s’est senti obligé de s’expliquer au JT de 20 heures de la RTB. Pour lui, c’est la psychose qui est à l’origine de cette pénurie qui n’en est pas une. ""Il peut y avoir plusieurs sources mais aujourd’hui, la désinformation me semble la principale source qui amplifie la demande au niveau des station", a t-il expliqué, avant de poursuivre : « Vous allez dans une station, vous prenez votre carburant, vous dites au prochain client qu’il y aura pénurie. S’il devait mettre 10.000 francs dans son véhicule, il cherchera à prendre 30.000. Chacun cherche à faire le plein de son réservoir. [...] Des stations qui pouvaient peut être résilier pendant 3-4 jours, vont se retrouver à sec au bout de 24h ». Il a rassuré que tout est mis en œuvre pour qu’il n’y ait pas rupture de carburant.
Reste cette question : d’où vient la rumeur selon laquelle il y a un risque de rupture de carburant ?

Kaceto.net