La douane burkinabè veut être encore plus performante et jouer pleinement son rôle dans le processus de développement du pays des Hommes intègres. C’est ce qu’a expliqué le directeur général des douanes, Adama Nana, le vendredi 27 mai 2022 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse. Entouré de ses proches collaborateurs, il s’est exprimé en outre sur plusieurs questions d’actualité en lien avec ses services.

Après la mise en œuvre de son premier plan stratégique qui s’est déroulé sur la période 2017-2021, la direction générale de la douane a élaboré et met en œuvre sont deuxième plan stratégique. Ce plan stratégique qui couvre la période 2022-2026 devrait permettre de faire de la douane « Une Administration rénovée, équitable, performante et résiliente pour un Burkina meilleur, autrement dit, faire de la douane du Burkina Faso, une administration de repère », selon Adama Nana.
Et pour atteindre cet objectif, les Gabelous ont identifié quatre axes d’intervention stratégiques. Ils concernent la qualité du management, la mobilisation optimale des ressources douanières, la communication efficace et la protection de l’environnement.
Adama Nana a rappelé son engagement à travailler pour une mise en œuvre réussie du plan stratégique de la douane pour une meilleure contribution au développement socio-économique du Burkina Faso. Il a en outre invité ses collaborateurs à avoir ce plan comme boussole dans l’exécution quotidienne de leur mission.

Indexée par des opérateurs économiques comme étant les premiers responsables de l’inflation généralisée au Burkina Faso en raison de l’augmentation des taxes douanières, la direction générale des douanes a rejeté ces « allégations » et affirmations « infondées ». Selon Adama Nana, les taxes douanières n’ont connu aucune augmentation. Les textes sont en l’état et aucun projet de texte n’est même à l’ordre du jour. Il précise seulement que les douaniers ont juste travaillé à renforcer le contrôle pour appréhender les fraudeurs et tout ceux là qui entendent tricher en ne payant pas les taxes. Les services des douanes travaillent et agissent dans le cadre des textes et lois au niveau national et sous-régional. Pour lui, cette vigilance accrue des douaniers met mal à l’aise certains opérateurs économiques abonnés à la fraude. Et c’est cette situation inconfortable qui pousserait certains à rejeter la faute aux douaniers.
Dans un contexte de crise sécuritaire accrue, les douaniers n’arrivent pas à exécuter comme il se doit leur mission. Par ailleurs, ils travaillent en collaboration avec les autres forces de défense et de sécurité pour venir à bout de cette insécurité et permettre au Burkina Faso de poursuivre son développement.

Cheick Traoré
Kaceto.net