Le 1er octobre 2022, alors que le lieutenant colonel Paul Henri Sandaogo Damiba qui venait d’être destitué la veille par un coup d’Etat était introuvable, un communiqué des nouvelles autorités lu sur les antennes de la RTB avait laissé croire qu’il était protégé dans le camp militaire français à Kamboissin. Une information démentie d’abord par l’ambassade de France à Ouaga, puis par le ministère français des Affaires étrangères. Trop tard. De nombreux Burkinabè qui étaient descendus dans les rues pour apporter leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré, s’en sont pris aux emprises diplomatiques françaises, saccageant l’ambassade et les instituts français de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou.
Conséquences, selon un note publiée hier 5 octobre par l’ambassade, les services de l’ambassade, du consulat général, des instituts de Ouaga et Bobo ainsi que des opérateurs sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Selon une source diplomatique, en plus de la délivrance des visas, sans doute le service le plus sollicité par les Burkinabè, il faut comprendre aussi l’arrêt des activités de l’Agence française de développement, de France Volontaire, de La Rûche, Expertise France, de l’IRD, du CIRAD et de Campus France.

Kaceto.net