Le Cardinal Phillipe Ouédraogo a affirmé jeudi que l’ennemi commun des Burkinabè est la menace terroriste et la violence et non les personnes, les religions et les ethnies.

« Le sens de responsabilité doit guider tout Burkinabè en particulier les leaders des organisations de la société civile. La situation de notre pays est déjà alarmante, volatile et très précaire. N’ajoutons donc pas de problèmes qui existent déjà d’autres problèmes, mais œuvrons tous pour renforcer la sécurité et la stabilité », a exhorté le cardinal Philippe Ouédraogo.
Le cardinal Philippe Ouédraogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours de sa traditionnelle cérémonie de présentation de vœux de Noël et du nouvel An.
Pour lui, tous les citoyens doivent comprendre que « notre ennemi commun est la menace terroriste, la violence, le mal et non les personnes, les religions, les ethnies ».
« Nous avons tous besoin de mettre notre confiance et notre espérance en Dieu qui, face au grand mal du monde, nous apporte une réponse en envoyant son Fils unique Jésus, qui vient parmi les hommes en portant espoir et joie notamment la joie d’une famille, où chacun est aimé et soigné, à commencer par les plus faibles, les plus malheureux », a indiqué le cardinal Philippe Ouédraogo.
Pour le cardinal, Noel c’est l’espoir d’un monde nouveau, fait de lumière. Aussi, il a invité le peuple de Dieu à ouvrir grand la porte de son cœur à cette lumière, pour devenir des enfants de Dieu.
« Notre puissante et efficace kalachnikov de riposte face à la radicalisation et à l’extrémisme violent : c’est la prière, accompagnée des efforts de tous, notamment le dialogue, la tolérance et l’amour mutuel. Car comme, j’aime à le dire la paix est un don de Dieu, mais aussi le fruit des efforts des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants », a-t-il rappelé.
Le cardinal Philippe Ouédraogo a aussi invité le chrétien à fêter dans la sobriété et le partage, à la mobilisation des ressources et à la prise de mesures urgentes pour secourir les populations en détresse notamment les personnes déplacées internes.

Agence d’information du Burkina