Il a assuré que le projet de loi prévoit d’arrêter les prélèvements, si la raison qui a nécessité ces coupures, disparaît avant les deux ans.
Selon ses estimations, 20 milliards de FCFA sont attendues.
Cependant il n’a pas précisé si c’est le montant attendu mensuellement, annuellement ou au bout des deux ans.

Aboubacar Nacanabo a assuré qu’un comité d’Hommes reconnus pour leur intégrité et leur probité, auront la gestion du Fonds pour la restauration de l’intégrité territoriale.
Le ministre a affirmé que le recours aux contributions des travailleurs permet de mobiliser rapidement les ressources nécessaires à la prise en charge des 50 mille VDP en lutte contre le terrorisme.
Il a expliqué qu’il faut du temps et de longues procédures à l’Etat pour recouvrer les sommes qu’on lui doit.
Aussi, chiffres à l’appui, Aboubacar Nacanabo a indiqué que contrairement à ce qui se dit, l’armée arrive à épuiser son budget et demande parfois des rallonges.
Le ministre a annoncé que l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la contribution, mène présentement un contrôle au niveau de l’armée, signe selon lui, que la grande muette ne se soustrait pas au contrôle de l’ASCE/LC.
Notons que l’Unité d’action syndicale s’est opposée à ces prélèvements, pointant du doigt des scandales de détournement de fonds au sein de l’armée et des dossiers d’évasions fiscales.
Aboubacar Nacanabo s’exprimait vendredi au 20h de la Radiodiffusion télévision du Burkina.

AIB