C’est l’Agence d’information du Burkina (AIB) qui révèle l’information : le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier, l’accord qui régit depuis 2018, la présence des Forces armées françaises sur son territoire, dont la plus visible est la présence du détachement Sabré basé à Kamboinsin, dans la périphérie nord de Ouaga.
Conséquence de cette dénonciation, les forces militaires françaises ont un délai d’un mois pour quitter le territoire burkinabè.
Après le Mali et la Centrafrique, la présence militaire dans ses ex-colonie se rétrécie à nouveau, signe d’une brouille qui ne cesse de s’épaissir.
Lors de sa rencontre avec les étudiants à l’université Joseph Ki Zerbo et répondant à une question sur le partenariat avec la France, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré avait indiqué que des changements allaient intervenir incessamment.
Comme au Mali, au Niger, la présence militaire française est depuis quelques années dénoncée par les opinions africaines qui lui reprochent une certaine ambiguïté dans son soutien à la la lutte contre les groupes terroristes qui sévissent dans les pays du Sahel.