Le Burkina Faso a dénoncé et protesté vigoureusement contre l’attitude des autorités françaises, après l’audition le 22 juin 2023, de son ancien chef de la diplomatie Djibril Bassolé par l’Assemblée nationale française, à propos de la situation sécuritaire au Burkina et au Sahel, a appris l’AIB de sources sûres.

Pour Ouagadougou, les autorités françaises connaissant le statut de Djibril Bassolé, ne devraient pas lui accorder une tribune officielle pour évoquer avec légèreté et de façon erronée, des sujets liés à la souveraineté du Burkina Faso.
Ainsi, le Burkina Faso invite le gouvernement français à veiller à ce que M. Bassolé ne pose pas sur le sol français, des actes qui pourraient compromettre les relations entre les deux pays.
En rappel, le général de gendarmerie et ancien chef de la diplomatie burkinabè, Djibril Bassolé, a été condamné en septembre 2019 à 10 ans de prison pour son implication dans le putsch de septembre 2015.
Il a été évacué le 28 janvier 2020 en France pour des raisons de santé.
Eu égard à son statut, selon Ouagadougou, M. Bassolé devrait se garder de toute activité de propagande et d’exhibition que les autorités françaises devraient veiller à faire respecter.
Avant son audition à l’Assemblée nationale française, Djibril Bassolé a fait également des analyses sur la situation sécuritaire au Burkina et au Sahel auprès d’un grand média.

Agence d’information du Burkina