Le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana a lancé ce mardi, à Ouagadougou, la plateforme ‘’e-contravention’’ pour faciliter le paiement en ligne des contraventions et lutter contre la corruption.

« La plateforme a été mise en place pour atténuer les difficultés rencontrées par les usagers en cas de commissions d’infractions contraventionnelles. Elle sera aussi un moyen efficace de lutte contre la corruption et les pertes de capitaux au profit du budget de l’Etat », a affirmé le ministre délégué en charge de la sécurité Mahamadou Sana.

Le commissaire principal de police Sana s’exprimait ce mardi 11 juillet 2023 à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse sur le lancement de la plateforme e-contravention.

Il a affirmé que la plateforme e-contravention a été conçue par le ministère de l’Administration Territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, en collaboration avec le ministère en charge de la transition digitale.

Selon lui, Elle permettra aux structures de l’Etat de disposer de statistiques fiables en matière de contravention.

« L’une des facilités majeures offertes par la nouvelle plateforme est la possibilité de paiement de la contravention sur place par mobile money », a-t-il ajouté.

Le ministre Sana a aussi noté que la gestion d’une contravention prend en compte la constatation de l’infraction par l’agent, la notification de la contravention au contrevenant et le paiement de l’amende.

M. Sana a exhorté les Forces de sécurité à s’approprier durablement cette plateforme afin d’améliorer les services publics de sécurité.

« Je lance un appel à l’ensemble de la population à s’approprier cette plateforme et à accompagner le ministère en charge de la sécurité dans cette innovation, car tout le monde y gagne », a-t-il souhaité.

Il a par ailleurs indiqué que les serveurs de la plateforme e-contravention sont logés au Burkina et précisé que les smartphones devant servir aux agents de la police dans l’application de la plateforme sont fabriqués par des Burkinabè.

Le ministre délégué a fait savoir que cette phase pilote de l’utilisation de la plateforme e-contravention concerne les deux grandes villes du Burkina notamment Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

Agence d’information du Burkina