Le gouvernement burkinabè a décidé vendredi, du prélèvement de 1% sur le salaire net des travailleurs du public et du privé, de 25% sur les primes au niveau des départements ministériels et des sociétés d’Etat et des EPE, et de 5% sur le salaire des ministres, pour alimenter le fonds de lutte contre le terrorisme

Le gouvernement burkinabè veut en finir avec la guerre contre le terrorisme qui secoue le pays depuis huit ans.
Ainsi, ce vendredi en conseil des ministres, il a été décidé du prélèvement de 1% sur le salaire net des travailleurs du public et du privé, de 25% sur les primes au niveau des départements ministériels et des sociétés d’Etat et des EPE, et de 5% sur le salaire des ministres, pour alimenter le Fonds de soutien patriotique (FSP).
Selon le ministre en charge de l’Economie, ces prélèvements visent à améliorer l’équipement des forces combattantes et la prime des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui passe de 60 000 à 80 000 FCFA.
« Il faut en finir vite avec cette guerre et nous demandons véritablement l’accompagnement des travailleurs du public et du privé pour que nous puissions, ensemble, nous mobiliser pour faire face à la situation », a souligné le ministre.
Avec l’adoption de ce décret, les travailleurs qui contribuaient volontairement peuvent, s’ils le veulent, continuer ou mettre fin à leur contribution volontaire, a-t-il ajouté.
Toujours dans la même veine, le conseil a décidé de renouveler le prélèvement de 5% sur les salaires des membres du gouvernement au bénéfice du Fonds de soutien patriotique en vue d’accélérer la reconquête du territoire national.
La présidence du Faso annonce que dans le même sens, le Président de la Transition renonce toujours à son salaire de Chef de l’Etat.

Agence d’information du Burkina