Une semaine après l’enlèvement de son coordonnateur, Me Hervé Kam, le Mouvement SENS a indiqué hier 1er février, n’a voir toujours pas ses nouvelles et que le procureur n’a pas non plus été saisi de l’affaire.
Le Mouvement SENS n’accepte pas que son "premier responsable soit privé arbitrairement de sa liberté d’aller et de venir sans aucun motif et qu’il soit détenu au secret sans aucune raison connue de lui-même, ni de sa famille biologique et politique, ni de ses avocats"

Chers militants et militantes,

Chers compatriotes et amis du Burkina Faso,

Voilà une semaine que nous sommes sans nouvelles de notre camarade, notre coordonnateur national, Me Guy Hervé Rommel KAM. Enlevé dans la nuit du 24 au 25 janvier à l’aéroport international de Ouagadougou, de retour de Bobo-Dioulasso pour des raisons professionnelles, sa famille, ses collègues et ses camarades attendent toujours d’être situés sur les raisons de son enlèvement.

Une semaine après cet enlèvement, aucun procureur n’a été saisi de cette affaire. De plus, il n’a pu s’entretenir avec aucun avocat et pire, une délégation du barreau qui souhaitait lui rendre visite n’a pas été autorisée à le voir. Nous ne savons donc pas dans quelles conditions physiques et psychologiques, il se trouve en ce moment.

Si les autorités de la Transition lui reprochent quelque chose, notre mouvement souhaite qu’il soit entendu par la justice comme tout citoyen et que les faits qui lui sont reprochés lui soient dûment notifiés.

Notre Mouvement est attaché à la justice et au respect de la loi. Par conséquent, nous ne pouvons pas accepter que notre premier responsable soit privé arbitrairement de sa liberté d’aller et de venir sans aucun motif et qu’il soit détenu au secret sans aucune raison connue de lui-même, ni de sa famille biologique et politique, ni de ses avocats.

Nous exigeons alors sa libération sans délai afin qu’il retrouve les siens et qu’il reprenne le cours de ses activités comme n’importe quel citoyen à qui la justice n’a rien à reprocher.

Kaceto.net