Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a indiqué mardi, qu’après un dialogue de sourd avec ses partenaires dits stratégique, le Burkina Faso a fini par rassembler ses propres forces pour la sécurisation de son territoire national

« Dans le domaine de la défense et de la sécurité, nous avons essayé de parler (avec nos partenaires ndlr), nous n’avons pas été audibles. Lorsque nous l’avons été, nous n’avons pas été très bien compris. Nous avons pris la décision de mutualiser nos forces et de travailler à la sécurisation de notre territoire », a affirmé Karamoko Jean Marie Traoré.

Le ministre en charge des Affaires étrangères s’entretenait mardi, dans les locaux des Editions Sidwaya avec les journalistes sur la diplomatie burkinabè.

Selon le chef de la diplomatie burkinabè Traoré, le pays y arrive très bien, dans la lutte contre le terrorisme, avec son approche endogène basée les différentes composantes de l’armée et des forces intérieures appuyées par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

« Il s’agit de montrer que nous sommes capables de sécuriser notre territoire d’une part et d’autre part, politiquement, nous n’allons plus laisser des décisions qui viennent compromettre l’avenir de nos populations », a-t-il soutenu.

Karamoko Jean Marie Traoré a aussi rappelé que le Mali et le Niger ont également des approches propres à eux, pour venir à bout des « forces du mal ».

Il a dénoncé à nouveau les mesures prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Niger.

« Nous voulons des partenariats mais nous ne voulons pas de la charité », a-t-il fait remarquer.

Agence d’information du Burkina