La Cour des comptes, l’organe de régulation de gestion des finances publiques, a signalé jeudi, lors de la présentation de son rapport public 2022, que des partis politiques sont condamnés à rembourser plus de 500 millions FCFA, au titre de la subvention de l’État relative aux élections présidentielles et législatives de 2020 au Burkina Faso

Selon le président de la Cour des comptes, Latin Poda, assisté de ses collaborateurs, sur une subvention de plus de 1 280 000 000 FCFA de l’État pour les échéances présidentielles et législatives de 2020, plus de 500 millions FCFA, sont attendus des partis politiques.
Poda a également expliqué que sur 125 formations politiques ayant reçu cette subvention, 48 ne sont pas encore présentées à son institution et ne disposent ni une adresse ni un e-mail.
Le premier responsable de la Cour des comptes était, jeudi à Ouagadougou, face aux femmes et hommes des médias sur la présentation officielle du rapport public 2022 de son institution.
À en croire Latin Poda et ses proches collaborateurs, le Faso Autrement de Ablassé Ouédraogo, le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) de Tahirou Barry et le Parti pacifiste vision du Burkina, Do Pascal Sessouma sont également dans le viseur.
Les conférenciers du jour ont aussi précisé que d’autres formations politiques sont concernées par ce remboursement.
Il s’agit, entre autres, de l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi, (APP/Burkindi), de la Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC), du Mouvement Sens, du Parti socialiste Burkina (PS Burkina).

AIB