L’Office national d’identification (ONI) travaille pour que les nombreuses personnes fuyant les exactions terroristes au Burkina Faso, puissent se procurer facilement des cartes d’identité, a appris l’AIB.

« Le projet : une Carte d’identité nationale burkinabé pour une personne déplacée interne est né d’un constat qui est connu de tous : la situation sécuritaire de notre pays dont la conséquence visible c’est le déplacement interne de populations », a expliqué vendredi le Directeur général de l’Office nationale d’identification (ONI) Aristide Kayaba Béré.

Selon M. Béré, ces personnes déplacées internes au-delà des considérations nécessaires aux actes de la vie, aux questions humanitaires comme manger, boire, sont confrontés à un problème liés même à leur existence juridique ».

Il ajoute que ce problème existence juridique est constaté à travers l’absence de documents d’Etat civil et subsidiairement de la carte nationale d’identité.

En outre Aristide Béré confie que « le problème qui se pose aussi est que même lorsqu’elle dispose de l’acte de naissance , l’absence de concertations entre les acteurs qui ont repris certains actes de naissance conduit à un blocage dans le processus de délivrance de la Carte nationale d’identité ».

Car de son avis « le principe d’unité de l’individu fait que lorsqu’une personne est déjà enregistrée dans la base de données et elle revient avec des données différentes ,elle est automatiquement bloquée et privée justement du droit d’avoir la carte nationale d’identité pour pouvoir mener les actes de la vie civile »

« C’est pour cela pour entamer le processus, il est nécessaire avec l’ensemble des autorités du Soum qui est particulièrement concernée par cette question des personnes déplacées internes et des documents de l’état civil, pour voir comment nous allons définir un processus » a-t-il indiqué.

Ainsi pour le premier responsable de l’ONI « ce procès consensuel entre ceux qui sont chargés de délivrer les actes de naissance va permettre de délivrer des actes d’Etat civil fiables et ensuite des cartes d’identité fiables pour mener des actes de la vie civile »

Par ailleurs le directeur général déclare que « Il est bon déjà au niveau étatique que le processus soit clairement définit entre les acteurs ».

Le Haut-commissaire de la province du Soum, Siaka Barro pour sa part a exprimé sa satisfaction. Car depuis 2016 sa province est confrontée à des questions de documents d’état civil et de cartes d’identité pour les déplacés internes.

Agence d’information du Burkina