Sans triomphalisme et euphorie, l’armée burkinabè a annoncé ce lundi 19 juillet avoir neutralisé des dizaines de terroristes dans des opérations menées du 12 au 18 juillet 2021 dans le pays.

Dans ce même cadre, les soldats réguliers ont également détruit une base terroriste et neutralisé des dizaines de terroristes le 13 juillet suite à une reconnaissance offensive menée dans des forêts dans le Nord du pays, selon un rapport circonstancié de l’armée burkinabé.

Des munitions et du matériel de campement ont été récupérés aussi. Mais un soldat de l’armée a été tué et huit autres blessés.

En juin, l’inauguration à Jacqueville en Côte d’Ivoire d’une Académie pour lutter contre le terrorisme (AILCT), indique comment l’Afrique de l’Ouest n’entend plus accorder dans la sous-région de répit aux terroristes de l’Etat islamique (EI), de Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et de Boko Haram.

Après l’attaque, mercredi 14 juillet, de la localité de Nahi-Mossi, deux supplétifs de l’armée étaient portés disparus. C’est alors qu’une unité du détachement de Pensa (Centre-Nord) a lancé une opération de recherche. La conclusion de cette initiative a permis de les retrouver sains et saufs.
Puis deux jours plus tard, trois soldats, dont deux militaires et un gendarme, ont été tués par un engin explosif improvisé faisant également cinq blessés.

Les Forces armées nationales, en coordination avec les autres forces, ont donc lancé du 12 au 18 juillet 2021, une centaine de patrouilles et des opérations de bouclage dans le Parc Kaboré Tambi dans l’ouest du Burkina Faso.

Ces actions se sont soldées par le démantèlement des sites d’activités illicites et l’interpellation d’individus suspects, remis aux services de police et de gendarmerie pour des investigations, précise la grande muette.

Depuis 2015, le Burkina Faso connaît de fréquentes attaques d’envergure.

Jadis circonscrites dans le Sahel burkinabè, proche de la frontière du Mali, ces attaques se sont multipliées en 2018 et ont gagné aujourd’hui en 2021 d’autres parties du pays. Souvent démuni, l’État peine à réagir.

Une action sous-régionale est donc envisagée en vue de venir à bout des terroristes qui sévissent dans la sous-région ouest-africaine. En Côte d’Ivoire voisine, une politique de neutralisation des mouvements terroristes est déjà à pied d’œuvre.

En juin, l’inauguration à Jacqueville en Côte d’Ivoire d’une Académie pour lutter contre le terrorisme (AILCT), indique comment l’Afrique de l’Ouest n’entend plus accorder dans la sous-région de répit aux terroristes de l’Etat islamique (EI), de Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et de Boko Haram

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