Quel est le secret de réussite du président-directeur général du Groupe EBOMAF, Monsieur Mahamadou Bonkoungou ? Répondant à cette question lors de la Conférence de presse internationale du Groupe ce samedi 2 octobre 2021 à Ouagadougou, Le PDG du groupe est formel : « Le secret de réussite est l’œuvre de Dieu ». Et il rend grâce au « Dieu tout-puissant. »

Pour lui, aucune réussite n’a de secret que ce soit la sienne ou celle des autres. La réussite selon son entendement est l’œuvre combinée de la détermination, associée à l’intelligence et au respect des engagements souscrits. Ce dernier point, qui concerne le respect de « la parole donnée », constitue pour lui un acte fort pour toute personne qui veut réussir sa vie.

« Lorsque je vous prête 1000 francs et vous me dites que vous me remboursez dans 3 jours, dans 3 jours, si vous ne remboursez pas, vous n’avez pas respecté l’engagement souscrit. »

Il prend l’exemple sa première rencontre avec Blaise Compaoré qui date de 2007. « Avant cette date, je n’avais jamais rencontré le président Compaoré contrairement à toutes les allégations. Son frère François Compaoré également, c’était en 2007. »

Sur les circonstances de cette rencontre, l’homme d’affaires a fait savoir qu’il a répondu à une consultation restreinte pour la présidence du Faso en 2007 où il était en concurrence avec les plus grandes sociétés du Burkina Faso dans le secteur des BTP.

« Il s’agissait de la construction d’un canal d’un kilomètre à l’intérieur du palais présidentiel. Pendant que EBOMAF était à 1,5 milliards de francs CFA, les autres entreprises étaient à plus de 5 milliards de francs CFA. C’est sur la base du moins-disant que notre entreprise a été retenue. Je me suis mis à construire l’ouvrage et moi-même, j’étais chef de chantier. C’est lors d’une visite de chantier que le président Blaise Compaoré est venu me trouver. C’était la première fois qu’on se rencontrait. Conformément à la promesse faite, l’engagement souscrit a été ainsi respecté et le chantier a été bien exécuté. »

Et de poursuivre que « c’est de là que le président Blaise Compaoré a estimé à partir de ce qu’il a vu sur ce chantier que si un burkinabè est capable de réaliser un tel travail, il serait bon que pour les réalisations de grande envergure, il soit aussi consulté. Cela a par exemple été le cas comme du projet Zaca. C’est pourquoi je dis que l’engagement souscrit est fondamental dans le secret de la réussite. »

Sur les rumeurs prétendant que l’entreprise Ebomaf est un prête-nom, il est catégorique. « L’entreprise Ebomaf que j’ai créée quand j’avais 23 ans et qui a aujourd’hui 32 ans d’existence ne saurait être un prêt-non, mais le fruit du travail. »

Pour lui, les burkinabè ont pas passé leur temps à l’accuser d’être un prête-nom : « Ils ont dit que la société EBOMAF appartient à Blaise Compaoré, à François Compaoré, à Gilbert Diendéré. Quand Blaise et François ont quitté le Burkina Faso, ils se sont retournés vers Gilbert Diendéré. Dieu dans sa puissance, Gilbert Diendéré a été arrêté. Et la société EBOMAF ne fait que fleurir. La prospérité du groupe EBOMAF continue de galoper »

Au Bénin, c’était le même refrain : « Ils ont dit que le groupe appartient à Yayi Boni et que le jour où il ne sera plus au pouvoir ils allaient piller les bulldozers. »

« … L’homme que vous voyez devant vous a eu tout ce qu’il a de ses propres mains, par l’effort de son travail. Je peux justifier tout ce que j’ai. » a-t-il conclu sur ce point.

Comme conseille à la jeunesse qui tend à préférer l’argent facile qui ne peut les amener nulle part, il conseille de travailler honnêtement pour réussir.

« Il faut que cette jeunesse sache que c’est la détermination dans le travail et surtout le respect des engagements souscrits qui est la base de toute réussite. »

Netafrique