Deux matchs, deux défaites. Huit (8) buts encaissés ; zéro (0) marqué. C’est le bilan récolté par les Etalons à l’occasion des journées FIFA dédiées aux matchs amicaux.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que rien ne va chez les Etalons actuellement. Après nous avoir quelque peu fait rêver lors de la dernière CAN au Cameroun, le onze national est devenu presque méconnaissable, incapable de tenir son rang des quatre meilleures sélections africaines du moment, comme si le résultat engrangé au Cameroun était à mettre au compte d’un heureux accident de parcours.
Face au Kossovo le 26 mars, pays pourtant moins bien classé que nous par la FIFA, les Etalons ont livré une copie qui n’a pas la valeur d’un bon brouillon : manque d’automatisme, mauvaises transmissions de ballons, indiscipline dans l’occupation de l’aire de jeu, manque de vivacité, etc., autant de déchets avec à la clé un score qui frise la correctionnelle : 5 à 0. Il fallait être un sadomasochiste pour regarder les deux matchs amicaux jusqu’au bout.
Certes, au moins cinq (5) titulaires manquaient à l’appel dont le gardien Hervé Koffi, mais rien, absolument rien ne saurait justifier la piètre prestation des Etalons face aux Kossovars, qui se sont offert une belle promenade sur le terrain.

Hier, contre les Diables rouges de Belgique, on redoutait le pire. On n’est pas passé loin. Il faut le reconnaitre, la copie d’hier soir était nettement meilleure à celle du Kossovo, même si au final, le score de 3-0 en faveur des Belges, confirme bien que la sélection nationale burkinabè est dans une mauvaise passe. Elle souffre d’un mal qu’il faut vite diagnostiquer et soigner ; et s’il faut couper au couteau, sans anesthésie, des parties gangrénées afin que la sérénité revienne dans le groupe, que l’environnement des Etalons soit assaini, que les joueurs et les membres de l’encadrement technique retrouvent à nouveau la joie de travailler ensemble, qu’il en soit ainsi.
La sélection nationale de football sénior est une affaire sérieuse, que dis-je, un patrimoine national dont il faut s’occuper avec le plus grand sérieux. Les états d’âme des uns ou les caprices des autres n’ont pas leur place quand il s’agit de défendre les couleurs de notre pays.
Disons-le net, le responsable de cette détestable ambiance n’est rien d’autre que le président de la Fédération burkinabè de football, Lazarre Banssé dont le management est à l’évidence désastreux et contre-productif. Il doit vite rectifier le tir pour ramener la confiance dans la grande famille du football burkinabè si nous voulons que les Etalons aient une belle participation à la prochaine CAN qui se jouera en 2023 chez le voisin ivoirien.

Kaceto.net