Lors de la révélation du scandale lié à l’affaire Pegasus, le Maroc avait fait les gros titres, notamment dans les médias français qui l’ont accusé d’avoir eu recours au logiciel espion. En réaction, les autorités marocaines avaient décidé d’ester en justice.

En France, la justice française a déclaré irrecevables les procès en "diffamation" du Maroc contre des ONG et médias français accusant les autorités du royaume chérifien d’avoir eu recours au logiciel espion Pegasus. Les procédures contre « Le Monde », Radio France, France Media Monde, Mediapart, L’Humanité, Forbidden Stories et Amnesty International, ne seront donc pas poursuivies.

Pour l’avocat du Maroc, Olivier Baratelli, le royaume chérifien a « le droit de défendre l’honneur terriblement bafoué de ses services de renseignement » par des « journalistes irresponsables »

Le Maroc avait été accusé en 2021 d’avoir utilisé Pegasus, logiciel espion israélien, après une vaste enquête menée par un consortium de 17 médias internationaux. Pour certaines personnalités françaises s’étant prononcées sur l’affaire, sans parler de diffamation il y a une sorte d’acharnement sur le Maroc.

« Je ne comprends pas le rapport que la France essaie d’établir avec le Maroc. Alors que ce pays est en pleine évolution, qu’il avance très vite et qu’il est un élément essentiel la diplomatie en Méditerranée, des gens en France essayent de lui mettre des bâtons dans les roues (concernant l’affaire Pegasus ; NDLR) », affirme Julien Dray, président de la Cellule Prospective du Parti socialiste français.

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