C’est une foule nombreuse qui est descendue vendredi dernier dans plusieurs artères de la capitale pour réclamer le départ de l’ambassadeur de la France au Burkina, ainsi que des militaires de l’opération Sabre stationnés à Kamboissin.
Sans que l’on sache pour l’instant qui sont les organisateurs de cette manifestation, le gouvernement s’est senti obligé de publier un communiqué pour appeler les manifestants au calme et à la retenue sous peine de d’entraver la lutte contre le terrorisme et le retour de a paix.
Face à la répétition de manifestations qui lui sont hostiles, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu n’écarte pas l’hypothèse d’un retrait des forces spéciales françaises du Burkina. « Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales », a déclaré le ministre dans un entretien au Journal du Dimanche. « Sabre (le contingent des forces spéciales françaises basé dans la région de Ouagadougou) a eu un rôle clé ces dernières années dans la lutte contre le terrorisme au Sahel", a t-il ajouté.