La CAE est déjà l’un des blocs régionaux les plus intégrés en Afrique. L’émission d’une monnaie unique constitue le troisième pilier de l’intégration régionale après l’union douanière et le protocole relatif à l’établissement d’un marché commun.

La Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) prévoit l’émission d’une monnaie unique dans les quatre prochaines années, a annoncé le secrétaire général de l’Organisation, Peter Mathuki vendredi 13 janvier.

« Le Conseil des ministres devrait décider cette année du lieu d’implantation de l’Institut monétaire est-africain et de l’établissement d’une feuille de route pour l’émission de la monnaie unique », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie organisée à l’occasion du départ à la retraite de certains fonctionnaires de la CAE. Et d’ajouter : « Dans les trois ou quatre prochaines années, nous aurons une monnaie commune ».

M. Mathuki a également précisé que la monnaie unique est-africaine facilitera les affaires et la circulation des personnes dans la région. « La mise en place d’une monnaie commune effacera les frontières, de sorte que nos citoyens peuvent circuler et commercer librement, comme le prévoit le protocole relatif au marché commun », a-t-il souligné.

La Communauté d’Afrique de l’Est est un regroupement de sept pays de l’Afrique de l’Est (Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie, République démocratique du Congo). Ce bloc régional, qui couvre une superficie d’environ 4,8 millions de km2, représente un marché de 300 millions de consommateurs et dispose d’importantes ressources naturelles.

La monnaie unique est-africaine est le troisième pilier de l’intégration régionale après l’union douanière et le protocole relatif à l’établissement d’un marché commun.

La CAE est déjà l’une des communautés économiques régionales les plus intégrées en Afrique. Il s’agit d’une union douanière, la plupart des biens et services étant échangés en franchise de droits entre les Etats membres et disposant d’un tarif extérieur commun avec les pays tiers. En tant que marché commun, les personnes, les biens, les services et les capitaux peuvent y circuler librement.

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