La foire qui se tient depuis le 6 et ce, jusqu’au 15 février à l’espace de la mairie de Bogodogo, après la clôture de la 16 édition du SIAO, est une occasion pour les « retardataires » de s’acheter des souvenirs et pour les marchands d’écouler leurs stocks invendus, ont constaté des journalistes de l’AIB.

« Comparativement au sein du SIAO, les prix sont abordables parce qu’on peut avoir une réduction de 5 000 à 10 000 F CFA sur les prix des marchandises », a déclaré jeudi une visiteuse, Yacine Sanou.

Selon elle, c’est une bonne chose d’organiser une foire après le SIAO parce que cela permet à ceux qui sont venus de loin, d’écouler leurs marchandises.

« Le contexte du Burkina Faso et le coût des stands ont fait que les prix des marchandises ont grimpé et n’étaient pas à la portée de tout le monde », a indiqué Mme Sanou.

Même son de cloche pour le responsable de la société Blessing du Togo, David Heindé, vendeur de bijoux.

Il a trouvé que le fait de les faire exposer dans des stands, est une bonne chose parce qu’avant, c’était aux abords des voies avec tous les risques qui vont avec.

« C’est un privé qui a réduit le prix des stands pour nous qui avons eu la mévente au niveau du SIAO, de continuer dans la foire ici. Un stand simple coûte 50 000 FCFA et 60 000 F CFA pour un stand pan coupé », a-t-il précisé.

Il a ajouté qu’il arrive à vendre un peu mais il y a un manque d’affluence vue le contexte actuel du Burkina.

La vendeuse d’habillements, venue de Togo, Odette Adonsou, a trouvé que c’est une bonne initiative.

Elle a déploré le manque de toilettes sur le site, les obligeant à aller dans la cour du SIAO pour ses besoins d’intime.

« Nous voulons que la prochaine fois, les responsables de la Foire finissent de tout installer avant la fin du SIAO, pour éviter les éventuels désagréments », a-t-elle renchéri.

Mme Odette a expliqué qu’elle est venue trouver que rien n’était prêt alors qu’elle a payé la totalité du prix de location pour les 10 jours que durera la foire.

« Pour le moment il n’y a pas d’affluence et on espère que d’ici le 15 février ça va aller. Comme nous sommes en début de weekend, il y aura des clients », a espéré la restauratrice Maria Yaro.

Agence d’information du Burkina