Le moins que l’on puisse dire, c’est que le climat social est tout sauf serein à la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG). Depuis environ deux mois, les rapports entre la directrice générale, Anne-Maryse K’Haboré et les partenaires sociaux sont plus que tendus. Ces derniers émettent des réserves sur son management et l’accusent de prendre des libertés avec les règles de bonne gouvernance.
Selon une source interne à la maison, deux syndicats, l’USTB et le Syntrapost ont demandé au gouvernement de commanditer un audit sur sa gestion qui risque, selon eux, de compromettre l’approvisionnement de note pays en médicaments essentiels génériques.
Ils lui reprochent entre autres de préférer des partenaires étrangers au détriment des nationaux et par-dessus tout, non qualifiés, de conduire une mauvaise gestion des nombreux incendies qui ont consumé d’importants stocks sur les différents sites et d’être quelque peu méprisante vis-à-vis des syndicats.
Leur demande n’est pas tombée dans les oreilles d’un sourd. Le 15 septembre dernier, les contrôleurs de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat, lutte contre la corruption (ASCE/LC) ont déposé leurs baluchons à la CAMEG et ont entrepris de passer au peigne la gestion de celle qui préside aux destinées de la Centrale des médicaments génériques essentiels depuis juin 2018.
Affaire à suivre

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