Rouvert aux vols commerciaux depuis le 4 septembre, l’espace aérien nigérien reste interdit aux avions immatriculés en France, notamment ceux d’Air France, le principal transporteur français qui assurait la desserte entre Niamey et l’Europe avant le putsch.
Une note d’information de l’ASECNA (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar) datée du 23 septembre précise que les vols opérés par des aéronefs français sont interdits dans le ciel du Niger.
« L’espace aérien du Niger est ouvert à tous les vols commerciaux nationaux et internationaux à l’exception des avions français ou des avions affrétés par la France dont ceux de la flotte d’Air France ». Air France a de son côté indiqué avoir suspendu ses vols vers Niamey (opérés auparavant 4 fois par semaine) depuis début août, ainsi que le survol des frontières aériennes du pays.
L’avion constitue l’un des principaux moyens pour rallier ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest depuis la fermeture de ses frontières terrestres, à la suite des sanctions de la CEDEAO. Pour le moment, les vols militaires provenant de l’extérieur y sont toujours interdits.
Les vols depuis et vers l’Europe continuent d’être opérés par d’autres compagnies étrangères et quelques transporteurs africains.
ECOFIN
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