Dans un communiqué publié le 1er décembre 2023, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) a indiqué avoir constaté des irrégularités dans la gestion de l’Assemblée nationale par son président, Alassane Bala Sankandé, sur les exercices budgétaires 2018, 2019, 2020 et 2021.
De forts soupçons pèsent sur lui pour des faits de "corruption, recours abusif à la procédure d’entente directe ou de gré à gré, de surfacturation, d’octroi d’avantages injustifiés, de favoritisme, d’enrichissement illicite, de détournement de biens publics, de blanchiment de capitaux, de faux et usage de faux, d’exonération et franchise illégale, de soustraction de biens publics par un agent public".
Le préjudice subi par l’Etat se chiffre à sept milliards sept cent cinquante cinq millions cent six mille trois cent un (7 755 106 301 F CFA).
Suite à l’audition de la chaine financière et des questeurs de l’Assemblée nationale dont deux ont été placés en garde-à-vue selon nos informations, l’ex-PAN devait être entendu à son tour le 22 novembre 2023 à partir de 9 heures. N’ayant pas répondu à la convocation, l’ASCE/LC dit avoir initié une seconde le 22 novembre, mais c’est finalement le 23 novembre que ses avocats l’ont informée que leur client s’est "rendu à l’étranger pour des raisons médicales et qu’il se présentera dès que possible".
L’ASCE/LC suspecte l’ex-PAN de vouloir se soustraire à la procédure "surtout que les principaux complices présumés ont été mis aux arrêts les jeudi 16 et vendredi 17 novembre 2023".

Kaceto.net