A la fin de l’année 2018, le maire de la commune de Ziniaré, Pascal Compaoré, a invité la presse et des Organisations de la société civile (OSC) afin de rendre compte de sa gestion des affaires publiques communales. C’était le vendredi 28 décembre 2018 dans la salle de réunion de la mairie

Pour Pascal Compaoré, le plan communal 2017-2021 est sur la bonne voie. « Sur 95 activités prévues, 88 sont programmées avec un montant de plus de 556 millions comme prévision et en termes de mobilisation, nous sommes à plus de 526 millions, ce qui est satisfaisant" a déclaré le maire, ajoutant que "dans la mise en œuvre du plan de développement communal, nous devons travailler à son appropriation par les populations, raison pour laquelle, nous faisons de ce document notre référentiel, en l’expliquant afin que les bénéficiaires sachent où nous allons et quelles sont les difficultés que nous rencontrons".
Sur la gestion 2018 de la commune, le maire a fait cas de trois difficultés majeures rencontrées, notamment la lenteur administrative due à la lourdeur des procédures, accentuée par la non anticipation de ces procédures par les agents de la commune.
La deuxième difficulté se situe au niveau des entreprises défaillantes. Trois contrats ont été résiliés, ce qui a causé des retards dans l’exécution des projets. La troisième difficulté réside dans la spéculation foncière en cours dans la commune.
Pour ce qui concerne les activités de 2019, le maire a rappelé que le conseil municipal a adopté son budget primitif de 2019. L’éducation y occupe une place importante et beaucoup d’écoles seront réhabilités dont neuf (9) salles de classes sont déjà programmées.

Sur l’accès à l’eau potable, sur la jeunesse et la femme, le conseil municipal a prévu bon nombres d’activités, en plus de la foire qui est organisée en fin d’année pour que les producteurs de la région puissent promouvoir leurs produits.
Selon Pagnagdé Simporé, du Réseau Zoodo action et solidarité, le conseil municipal a bien travaillé. « Je reconnais quand même qu’il y a un travail qui a été abattu. Sur les activités programmées, beaucoup ont été réalisées avec toutes les difficultés qui vont avec. Ce qui est le plus important, c’est la capacité de l’exécutif communal à réunir les acteurs de la société civile et la presse pour faire une séance de redevabilité. Sur ce plan, c’est un élément très capital de la gestion participative mais aussi de la bonne gouvernance », a-t-il confié.
Moussa Dakouré, un fils de la localité est du même avis que son prédécesseur. « Je suis satisfait du bilan de 2018, mais si je peux proposer des perspectives pour l’année à venir, c’est de revoir l’aspect jeune. Je suis jeune, je sais ce que les jeunes endurent actuellement. Il faut trouver des modalités pour que les jeunes puissent trouver des activités à faire », a-t-il suggéré.

Dominique Koné
Kaceto.net