Le secteur du transport aérien africain confronté à une conjoncture économique difficile renforcée par la survenue de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 devrait reprendre de la couleur l’année prochaine.

L’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) précise dans son rapport annuel que le trafic pourrait atteindre 67 millions de passagers en 2022, soit une hausse de 55,81% par rapport aux prévisions de l’année en cours.

« Pour 2021, nous estimons que les compagnies aériennes africaines transporteront 43 millions de passagers, soit environ 45% du trafic de 2019 », a-t-elle indiqué. Une embellie progressive de l’activité qui s’explique par la réouverture des frontières ariennes fermées à cause de la pandémie qui continue négativement d’impacter le transport aérien continental avec l’apparition de nouveaux variants qui imposent des restrictions de voyage.

Après une baisse de 49% du chiffre d’affaires en 2020 par rapport en 2019, des chiffres actualisés laissent transparaître une amélioration progressive de l’activité avec 8,5 milliards de dollars de pertes enregistrées en 2021 contre 10,21 milliards de dollars de pertes en 2020. Sur les segments du marché, les vols domestiques ont été les plus prisés avec 39% du trafic, suivis respectivement par les dessertes internationales 31,6% et les vols intra-africains 29,3%.

Selon l’AFRAA, le transport aérien fait partie des secteurs les plus affectés par le Covid-19, un contexte défavorable qui a amené plusieurs compagnies aériennes à engager des plans de restructuration marqués par la fermeture de plusieurs structures et la suppression des milliers d’emplois.

F. afrik