Le président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), Inoussa Ouédraogo a déclaré lundi, que l’insécurité freine l’accès à l’information au Burkina Faso.

« Le terrorisme et les violences intercommunautaires sont une menace à l’endroit des journalistes », a affirmé le président du comité de pilotage du CNP/NZ, Inoussa Ouédraogo.

Selon lui, il est difficile(…) pour les journalistes de rejoindre les sources d’information dans les régions les plus touchées par le terrorisme.

M. Ouédraogo s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’occasion de la 28e journée mondiale de la liberté de presse, sous le thème « la viabilité des entreprises de presse au Burkina Faso ».

Le président du comité CNP/NZ a souligné que la COVID19 est également « un fossoyeur » de la liberté de presse au Burkina Faso car, selon lui, les entreprises de presse n’ont pas été épargnées par la maladie dans leur rôle d’information, de sensibilisation et d’éducation des citoyens.

« Les fossoyeurs de la liberté presse, sont ceux aussi qui travaillent à perpétuer l’impunité », a-t-il soutenu

Inoussa Ouédraogo a noté également qu’au Burkina Faso les défenseurs de la liberté et de la presse sont souvent victimes de violences et de crimes « crapuleux impunis »dans l’exercice de leur fonction.

M. Ouédraogo faisait allusion à l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo le 13 décembre 1998 à Sapouy avec ses trois compagnons d’infortune.

A l’en croire, l’Etat doit soutenir la presse privée par l’allégement des fiscalités et l’application de la convention collectives, afin d’éviter une mort certaine aux médias burkinabè.

En rappel, chaque 3 mai est célébrée la journée mondiale de la liberté de presse.

Agence d’information du Burkina