C’est parti pour la phase V du BIsD. Le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Joseph André OUEDRAOGO en a donné le top de départ ce lundi 14 novembre 2022 à Ouagadougou. C’était en présence de Madame la chargée de Projets au Bureau régional de la Banque Islamique de Développement (BID) à Abuja, Asma BOUSDIRA.

Après le bilan satisfaisant de l’exécution physique et financière des phases I à IV du (BIsD), cette phase V intervient comme une pérennisation des acquis. Intervenue le 4 juin 2022, la signature des accords de financement, renouvelle sur la période 2022-2025, l’appui financier de la Banque Islamique de Développement à hauteur 11 408 000 000 CFA et de l’État pour 2 892 000 000 FCFA.
Sa zone de couverture intègre les Régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Sud, du Centre-Est et de l’Est avec une intervention axée sur le développement de l’enseignement primaire et post-primaire.
Aussi est-il notamment prévu la sensibilisation des communautés bénéficiaires sur la scolarisation de la fille, l’appui aux personnes vivant avec un handicap, la construction et l’équipement de 65 complexes scolaires en remplacement des salles de classes sous-paillottes, la normalisation et l’équipement de 30 complexes scolaires de la phase IV du projet, la réalisation de soixante-cinq (65) forages scolaires positifs. Également, la construction et l’équipement de l’Institut national de Formation des Personnels de l’Education (INFPE) du Centre-Sud et l’équipement logistique et informatique de structures centrales et déconcentrées.

Le Ministre Joseph André OUEDRAOGO reconnaît que l’aide vient à point nommé au moment où notre système éducatif est durement éprouvé par la crise sécuritaire. C’est pourquoi, il interpelle tous les acteurs impliqués à faire preuve de diligence, de probité, d’efficacité et de transparence dans la conduite des activités.
Madame Asma BOUSDIRA a quant à elle réaffirmé la détermination de la BID à appuyer le Burkina Faso en ces moments difficiles. "C’est avec l’éducation qu’on s’attend à améliorer la situation du Burkina Faso surtout en termes d’insécurité", a-t-elle soutenu.

DCRP/MENAPLN.