Des chercheurs, spécialistes en science de l’Education se sont penchés sur deux phénomènes qui minent le fonctionnement du système éducatif burkinabè : la consommation de la drogue en milieu scolaire et les effectifs pléthoriques dans les classes.
Voici le premier volet des résultats de leurs recherches consacré à la consommation de la drogue

De tout temps, les drogues ont fait partie de l’expérience humaine. Dans le cadre de cet article, une drogue est toute substance (licite ou illicite) ou tout produit naturel ou chimique qui entraîne une perturbation du fonctionnement de l’organisme, mais qui peut créer aussi un état de dépendance. Certaines substances dites licites (alcool, cigarettes, café), sont intégrées dans les habitudes de vie d’une grande proportion des individus avec toutefois quelques restrictions légales dans leur vente et/ ou consommation. Par contre, d’autres, qualifiées d’illicites (cocaïne, cannabis, héroïne, ...) suscitent une plus grande préoccupation et sont soumises à des contrôles très strictes, voire des sanctions pour les contrevenants. Mais quel que soit leur statut (légal/licite ou illégal/illicite), les drogues en général peuvent occasionner des conséquences néfastes sur le consommateur (Volkow, Baler, Compton, & Weiss, 2014).
Aussi, la consommation des drogues en milieu scolaire est devenue un défi majeur pour beaucoup de pays dans le monde et le Burkina Faso, ne fait pas exception.
Selon l’Office des Nations Unies sur les Drogues et le Crime (UNODC, 2018), 14 millions de jeunes de quinze à dix-sept ans dans le monde ont consommé des drogues en 2016-2017 parmi lesquels 11,3 millions d’élèves consommateurs de cannabis. Ce chiffre représente un taux de prévalence annuel de 4,7% pour ce groupe de consommateurs.
En Afrique, la prévalence générale de la consommation des drogues chez les jeunes est de 6,6% selon l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS, 2020).
Au Burkina Faso, 736 élèves et étudiants ont fait l’objet d’interpellation entre 2014 et 2017 pour détention et ou consommation de drogues, selon le journal l’Économiste du Faso dans son article : « toxicomanie en milieu scolaire, la riposte du ministère en charge de l’éducation » . D’autres études menées sur le phénomène en milieu scolaire dans la ville de Ouagadougou ont prouvé que les drogues ont envahi les établissements d’enseignements post primaire et secondaire, le cannabis étant la drogue illicite la plus consommée (Nikiéma et al., 2011).
Cet article vise à donner un aperçu de la prévalence de la consommation des drogues, les contextes favorisant cette situation, les perceptions et les opinions des acteurs de l’éducation et des élèves en particulier, sur le phénomène. L’objectif final étant de contribuer à cette lutte contre les drogues en milieu scolaire.

2. Méthodologie / Matériel et méthodes

Ce travail est basé sur la recherche documentaire et une enquête qualitative, auprès d’un échantillon de vingt-six (26) personnes, composées d’élèves, d’enseignants, de personnels administratifs (proviseurs, censeurs, conseillers/attachés d’éducation) et de parents d’élèves. En nous basant sur les conclusions de l’étude de Nikiéma et al. (2011) et des cas de consommations fréquemment rapportés, nous avons constitué un échantillon par choix raisonné des établissements. Ainsi quatre lycées, deux collèges d’enseignement général et un lycée technique et professionnel de la ville de Ouagadougou ont été concernés.
Les données ont été collectées à travers des entretiens semi-structurés. Les participants à ces entretiens étaient constitués de cinq catégories de personnes. En vue d’assurer la confidentialité des données par la protection de l’identité du participant, nous avons affecté des lettres à chaque catégorie de participants. Ainsi, les élèves au nombre de seize sont identifiables par la lettre A suivie d’un numéro d’ordre de 1 à 16. Les autres participants sont représentés par les lettres B, C, D, E suivies du chiffre 1 à 3, selon le nombre de participants retenu dans chacune de ces catégories. Respectivement ces lettres correspondent au personnel de la vie scolaire, aux responsables des établissements (proviseurs ou directeur/ censeurs), aux parents d’élèves et aux enseignants. Le traitement des données a été réalisé thématiquement, avec le logiciel QDA Miner Lite version 1.4.1.

3. Résultats

3.1. Aperçu des prévalences de la consommation des drogues dans le monde et dans la ville de Ouagadougou

Les rapports mondiaux (2018 et 2019) sur les drogues de l’ONUDC, affirment que, environ 200 à 346 millions de personnes de 15 à 64 ans ont consommé des substances illicites dans le monde entre 2016 et 2017 parmi lesquelles 14 millions de jeunes de quinze à dix-sept ans (UNODC, 2018).
Par ailleurs l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants dans son rapport 2019 relève les taux de prévalence suivants par continent pour la tranche d’âge de 15 à 16 ans : Océanie (11,4 %), Amériques (11,6 %), Afrique (6,6 %), Europe (13,9 %) et Asie (2,7 %) (OICS, 2020).
En France, l’expérimentation du cannabis chez les élèves débute en classe de cinquième et progresse rapidement pour atteindre 25% en classe de troisième, puis 35% en seconde et 54% en terminale rapporte l’Académie Nationale de Médecine (2019).
Sur le continent américain, le Sondage sur la Consommation des Drogues et la Santé des élèves de l’Ontario indique que, sur un échantillon de 14142 élèves du secondaire enquêtés, la consommation des drogues illicites au cours des douze derniers mois précédant l’enquête donne les taux suivants : 20% pour le cannabis, 2,6% pour la cocaïne et 0,5% pour le crack (OSDUHS, 2020).
Au Cameroun, l’Association Foi et Justice a mené une enquête sur la consommation des drogues en milieu scolaire en 2017 sur quatre cent vingt-cinq élèves du secondaire de la ville de Yaoundé et les résultats indiquent que 37,24% des élèves interrogés ont consommé la chicha et 20,62% le tramol ou tramadol au cours des douze derniers mois avant l’enquête.
Au Burkina Faso, une étude menée en 2011 par Nikiéma et al, sur un échantillon de trois mille trois cents un élèves de la ville de Ouagadougou a révélé un taux de prévalence de la consommation du cannabis de 1,73% chez les enquêtés.
Dans sa thèse de doctorat d’Etat, Baga (2020) relève le taux de consommation de 6,11% en 2019 (toutes drogues confondues) en indexant les solvants et les inhalants, comme les plus consommés chez les élèves. En outre, selon l’étude, 250 à 300 adolescents et jeunes adultes sont reçus chaque année par le service psychiatrique du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU/YO) pour des troubles en lien avec la consommation de drogues.
Par ailleurs, les statistiques du Comité National de Lutte contre la Drogue et celles du Ministère en charge de l’éducation Nationale montrent que la toxicomanie et la consommation de la drogue gagnent du terrain dans les écoles avec 736 élèves et étudiants interpellés pour détention ou consommation de drogue entre 2014 et 2017 .
Au regard de ces statistiques, on peut affirmer que le phénomène prend de l’ampleur au fil des années dans les établissements. Qu’en pensent les acteurs de l’éducation et en particulier les élèves eux-mêmes ?

3.2. Des contextes de consommation des drogues par les élèves dans le monde et dans la ville de Ouagadougou

Dans une société comme celle de nos jours où les droits de l’individu priment sur ceux de la société, le parent, l’enseignant ou tout autre adulte, se voient dépouillés de leur autorité sur les jeunes. C’est dans un tel contexte que s’inscrit l’usage des drogues en général et du cannabis en particulier chez les jeunes.
Très couramment, c’est la recherche de compagnie, d’intégration d’un groupe que les consommateurs de drogues ont évoqué pour justifier leur consommation. Certains sont en quête d’identité, de popularité ou craignent de ne pas être invités à une soirée de fête chez des amis, s’ils n’en consommaient pas. La consommation du cannabis est une façon amusante de passer du temps avec ses amis, tout comme prendre une bière ou un verre de vin, en témoignent les propos suivants :
« Eh bien, même pour un verre en situation sociale, ce n’est pas bien différent, si je remplis le fourneau d’une pipe, on peut se la passer, tout comme on prendrait place au bar pour prendre une bière. Ce n’est pas vraiment différent » (CCLT, 2017, p. 16).

Ainsi, les principales raisons de la consommation des drogues et du cannabis chez les jeunes et les adolescents sont d’une part d’ordre social et d’autre part, la recherche du plaisir. Les jeunes et les adolescents consomment le cannabis pour être « high », pour s’enivrer, se sentir euphorique, être « cool » ou pour se relaxer (CCSA, 2007 ; INSP Québec, 2010).
Par ailleurs, le contexte médiatique de nos jours fait que les drogues sont devenues très banales et proches du public à travers les réseaux sociaux et l’internet.
Le contexte familial n’est pas aussi en reste avec l’absence de cohésion sociale marquée par les conflits conjugaux où certains parents même sont des consommateurs. Ce jeune explique :
« qu’il connait une femme qui s’est marié à un homme consommateur, alors elle a pris goût et a commencé à en consommer et puis vendre et aujourd’hui son fils consomme et vend. Ça commencé avec le père, puis la mère et le fils ainé aussi. Aujourd’hui le père est sous les verrous » (Filho et al., 2015, p. 3).
C’est pourquoi, d’autres consommateurs soutiennent que l’usage du cannabis leur permet de gérer les situations de vie négatives comme le stress, les soucis financiers, conflictuels et biens d’autres difficultés quotidiennes de la vie. Le témoignage d’un responsable de la vie scolaire, va dans ce sens :
« Y a d’abord la mauvaise fréquentation, deuxièmement y a les problèmes sociaux, beaucoup d’élèves ont des parents divorcés, y en a aussi les parents sont décédés, donc c’est des gens qui sont très vulnérables, et une fois avec les camarades, la mauvaise fréquentation, ils s’essaient dans la drogue pour un peu oublier » (B2).
En somme, les motifs qui poussent les adolescents et les jeunes dans les établissements à la consommation des drogues et du cannabis en particulier, sont divers.
De plus, l’accès aux drogues est très facile ; elles sont disponibles dans l’environnement scolaire soit à l’intérieur des établissements ou à côté de ceux-ci avec comme fournisseurs les élèves eux-mêmes, ou le personnel de l’établissement scolaire ou encore d’autres fournisseurs, en l’occurrence des trafiquants qui rôdent autour des espaces scolaires (El Omari.et al., 2014 ; Fafard, 2014).

3.3. Des Perceptions et opinions des acteurs de l’éducation sur les drogues et leurs consommateurs dans le monde et dans la ville de Ouagadougou

Du point de vue de la psychologie, lorsqu’une personne est confrontée à une situation ou un stimulus, elle interprète le stimulus en quelque chose de significatif pour elle, basé sur ses expériences antérieures. Cependant ce que l’individu interprète ou perçoit peut être substantiellement différent de la réalité. En d’autres termes, la perception peut se définir comme une prise de conscience, un sentiment plus ou moins précis de quelque chose (Pickens, 2005).
Pour plus d’un consommateur, le cannabis est sain avec un risque minimal. Il n’est pas et ne devrait pas être considéré comme une drogue parce qu’il est naturel, sain et catégoriquement différent des « drogues dures ».
Le constat est que les jeunes tendent à minimiser, sinon à ne pas voir en cette substance, des risques dans sa consommation et même à le mettre dans la position d’un produit naturel avec de nombreuses vertus qui pousseraient les adolescents à son expérimentation (De Peretti, Leselbaum, 1999).
De même, à Ouagadougou, en termes de nocivité, certains élèves enquêtés trouvent que le cannabis est différent des autres drogues illicites et même licites. Le cannabis est une drogue beaucoup plus naturelle que la cigarette par exemple, qui est associée à des produits chimiques comme la nicotine et le goudron. Selon ce jeune :
« Bon, en quelque sorte, c’est une drogue, mais une drogue pas comme les autres. Du genre c’est quelque chose que d’autres prennent, c’est vrai ; je veux dire que ça détruit l’organisme, mais elle n’est pas trop nuisible » (A11).
La consommation du cannabis dans les établissements, est très répandue et touche pratiquement tous les établissements de Ouagadougou, surtout les plus grands, reconnaissent les participants à notre enquête. Presque tous les établissements dans la commune connaissent le phénomène.
« Il est général, il n’est pas circonscrit dans une zone déterminée, c’est un peu partout » clame le participant (E1). En plus de la consommation, les élèves s’adonnent même au trafic de la drogue, comme l’affirme cet élève de la classe de terminale A : « Yen n’a pas un établissement qui ne connaît pas ce phénomène-là, dans tous les établissements que vous voyez, il y en a. Il y a des jeunes même qui sont à l’école-là qui vendent, partout ça existe ». (A8).

Toutefois, la consommation de drogues est perçue comme une question morale, comme une atteinte au bien public et par conséquent criminalisée. Elle est source de stigmatisation et de stéréotypes quelle que soit la nature de la substance (cannabis, héroïne, cocaïne, crack, tramadol, ecstasy) ; certains pensent que le consommateur de drogues est quelqu’un qui n’a pas sa place dans la société, quelqu’un qui manque de volonté, quelqu’un qui est malade, qui cherche à entrainer les autres. Les consommateurs sont considérés comme dangereux pour leur entourage, des parasites, ou des gens qui ont des problèmes familiaux. Ils sont responsables de ce qui leur arrive, ils sont agressifs et doivent être punis.
D’autre part, les consommateurs sont classés dans la catégorie des individus moralement déficients et inférieurs ; ils sont taxés de « junky », « drogué » ou « camé », de « toxicomane », de « poteux » (CCLT, 2017, p 8 ; CGPD, 2017, p 21). Des termes comme « revenu faible, peu instruit, faible statut social, paresseux, gelé, fringale, mauvais payeur, perdant, fêtard, douteux, décrocheur, fou ou imprévisible, bon à rien, quelque chose qui cloche, preneur de risques, … » sont consacrés pour caractériser les consommateurs des drogues.
De l’opinion des participants à notre enquête, les consommateurs entretiennent des rapports difficiles avec leur entourage. Ils font l’objet de stéréotypes, de stigmatisation et les mots à leur égard ne sont pas souvent tendres :

« Mais c’est un danger ambulant cet enfant-là, ce n’est pas la relève de demain hein, c’est de grands bandits de demain de ce pays-là, haa, oui, et au fur et à mesure que le nombre augmente, nous sommes tous en danger permanent, chaque jour que Dieu fait, nous sommes tous en danger » (D1).

Le « consommateur est vu comme un délinquant, quelqu’un qui ne réfléchit pas, qui ne sait pas ce qu’il veut ; il est anormal et nuisible pour la société », déclare le participant (A9), « il est un malade qui fait pitié et ne le sait pas, ajoute un camarade », tandis que le participant (D2), membre APE d’un lycée nuance en disant que « le consommateur est un innocent naïf et mal informé, un malade qu’il faut chercher à accompagner sur le plan médical ».

D’autres jeunes par contre, ont décidé de se mettre à l’écart des drogues pour des raisons telles que la peur de la loi, celle de la réaction des parents, la peur des conséquences comme les dépressions mentales ou la peur d’être marginalisé. Certains ont même évoqué leur foi religieuse, sans oublier la possibilité de faire la prison.

Cette réalité sociale dans les établissements, nécessite donc des actions dans la prévention, conduisant le Ministère en charge de l’éducation, à l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la Drogue, la Toxicomanie et la Violence (SNL-DTV) en milieu scolaire et adoptée le 1er avril 2019. Cette stratégie nationale de lutte vient renforcer les actions du Comité National de Lutte contre la Drogue, constituée de la police, de la gendarmerie, de la douane, des eaux et forêts, de certaines ONG et associations œuvrant dans ce domaine.

4. Conclusion

La consommation des drogues illicites est devenue une préoccupation pour les éducateurs, les agents de santé, de la sécurité, bref de toute la société, un défi national et international.
Au Burkina Faso, l’enquête a révélé que la consommation des drogues prend des proportions inquiétantes dans les établissements. Elle s’inscrit dans un contexte de mode ou de tendance, mais aussi d’une espèce de normalisation. Plusieurs motifs (influence par leurs pairs, ou certains artistes, voire les parents toxicomanes) expliquent l’attitude favorable des élèves vis-à-vis des drogues qui sont pourtant lourdes de conséquences. Ainsi, les mouvements sociaux, les grèves à répétition, les boycotts des activités pédagogiques, les comportements d’atteinte à la pudeur, la défiance de l’autorité de l’Etat, l’agressivité, les violences, la délinquance et bien d’autres, dans les espaces scolaires, sont en partie les conséquences de la consommation des drogues en milieu scolaire.
Par contre, l’éducation familiale, la peur des conséquences néfastes peuvent constituer des facteurs protecteurs, d’où la nécessité de mesures préventives pour lutter contre ce fléau.

Si pour la majorité des élèves et la plupart des autres enquêtés, il faut mener une sensibilisation sur les méfaits des drogues auprès des élèves, d’autres par contre, proposent la fermeté, voire la répression comme une solution pour lutter contre les drogues dans les écoles.
Pour les parents et les personnels éducatifs, il faut une prise de responsabilité à la base, c’est-à-dire que la prévention doit commencer dans les familles. Quelques enquêtés y voient aussi, une absence d’autorité du pouvoir politique qui se répercute sur les personnels éducatifs. Selon eux, les conventions et textes sur les droits des enfants ont dépouillé les éducateurs de leur autorité par une surprotection de l’enfant et de l’élève.
Mais dans la lutte contre les drogues, la répression a montré ses limites selon la commission ouest-africaine sur les drogues (WACD 2014). Aussi, pour une meilleure prévention de la consommation des drogues et du cannabis dans les établissements, il nous semble urgent de privilégier les approches multidimensionnelles, avec l’implication de l’ensemble des acteurs de l’éducation ; de démanteler tous les commerces aux alentours des établissements et de multiplier les centres de traitement et de prise en charge des victimes de la drogue au niveau national.

Références bibliographiques
Académie Nationale de Médecine, 2019, Consommation de drogues licites et illicites chez l’adolescent  : Une situation alarmante qui impose une prévention précoce, Rapport 2019, Académie nationale de médecine.
Association Foi & Justice, 2017, Rapport d’enquête sur la consommation de la drogue en milieu scolaire à Yaoundé, Rapport 2017.
Authority for the Campaign Against Alcohol and Drug Abuse (NACADA), 2020, Policy Brief on National Survey on Alcohol and Drug Abuse among Secondary School Students in Kenya, African Journal of Alcohol and Drug abuse (AJADA).
BAGA, C. B. E. F., 2020, Analyse des facteurs associés à la consommation de la drogue en milieu scolaire de la ville de Ouagadougou en 2019.
DE PERETTI, C., LESELBAUM, N., 1999, Les lycéens et les substances psychoactives  : Evolutions, Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies.
EL OMARI, F., SABIR, M., TOUFIQ, J., 2014, L’usage de drogues auprès des élèves marocains, Rapport No. 2013, Medspad.
FAFARD, J., 2014, Le trafic de drogue dans les écoles secondaires vu par les jeunes vendeurs, Université de Montréal.
L’économiste du Faso, 2019, Toxicomanie en milieu scolaire : la riposte du ministère en charge de l’éducation, https://www.leconomistedufaso.bf/2019/04/15/toxicomanie-en-milieu-scolaire-la-riposte-du-ministere-en-charge-de-leducation, consulté en ligne le 11 aout 2020).
MARTIN, G., 2005. Facteurs personnels et environnementaux liés à la gravité de la consommation des produits psychotropes à l’adolescence, Université du Québec des Trois-Rivières.
MBACKE, M., LEYE, M., MIME, S., DIONGUE, M., SOUGOU, N., SECK, I., DIA, A., 2020. Connaissance et pratiques des élèves des cycles moyens et secondaire de la région de Dakar sur l’usage des drogues (Sénégal), Revue Africaine et Malgache pour la Recherche Scientifique / Sciences de la Santé, 2 (2), 12 p.
NIKIEMA, L., KOUANDA, S., SECK, I., TIENDREBEOGO, S., OUEDRAOGO, H. G., YAMEOGO, M., SONDO, B., 2011, Consommation des psychotropes en milieu scolaire, Science et technique, Sciences de la santé, 34 (n°1 et 2), 19 p.
Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, 2019, Consommation de substances psychoactives chez les jeunes en France et dans certains pays à revenus élevés  : État des lieux des modes et niveaux de consommation et facteurs associés, Rapport 2019, OFDT.
Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime, 2014, Les Conventions internationales relatives au contrôle des drogues, ONUDC.
ONDIGO, Q., BIRECH, J., GAKURU, O. N., 2019, Drugs and substance abuse among the secondary school students in Korogocho : Implications for behaviour and performance, IRA-International Journal of Education & Multidisciplinary Studies, 14 (3), 14 p.
Organe International de Contrôle des Stupéfiants, 2020, Rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants pour 2019, OICS.
OUEDRAOGO Kogoraogo Jean, 2021, Consommation des drogues illicites en milieu scolaire : perceptions des élèves des établissements d’enseignements post-primaire et secondaire de la commune de Ouagadougou, Mémoire de Master en Sciences l’Education, IFRISSE, 101 p.
REDEMPTA, M., OKINDA, R., MUNG’ATU, F., 2015, A baseline survey on effects of drugs and substance abuse on academic participation, among students in technical institutions in Kenya, 3 (1), 14 p.
United Nations Office on Drugs and Crime, 2018, World drug Report 2018, UNODC.
United Nations Office on Drugs and Crime., 2019, World drug Report 2019, UNODC.
Volkow, N. D., Baler, R. D., Compton, W. M., & Weiss, S. R. B. (2014). Adverse effects of marijuana use. The New England Journal of Medicine, 13.
ZIPPORRAH, A. H., GITHAE, M. N., GIDEON, M., 2018, Knowledge on use and effects of drug and substance, 9 (8).

SOULAMA/COULIBALY Zouanso
KABORE Sibiri Luc
OUEDRAOGO Kogoraogo Jean