Le nouveau Référentiel national de développement (RND) du Burkina Faso, en cours d’élaboration, va « davantage intégrer » les sujets de la sécurité, de la covid-19 et de la cohésion sociale, a appris mardi, l’AIB de source officielle.

« Les questions de la covid-19, de la cohésion sociale et de la sécurité vont davantage mieux être intégrées dans le nouveau référentiel qu’elles n’avaient été dans le cadre du PNDES (Plan national de développement économique et social, ancien référentiel, Ndlr) », a indiqué mardi le coordonnateur technique du dispositif d’élaboration du RND, Dr Alain Siri.

Dr Alain Siri s’exprimait mardi lors d’un atelier technique d’approfondissement de la note d’orientation du Référentiel national de développement (RND 2021-2025).

Le RND 2021-2025 sera la boussole du second mandat du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, réélu à l’issue de la présidentielle du 22 novembre dernier.

Il va remplacer le Plan national de développement économique et social (PNDES) qui a orienté de 2016 à 2020, le premier mandat du président Kaboré.

Selon Dr Alain Siri, le RND 2021-2025 « va prendre en compte les actions pertinentes en cours qui ne sont pas encore achevées dans le cadre du PNDES et les consolider ».

« Nous pensons que d’ici à la fin du mois de mars, nous allons aboutir à un document et son processus de validation par les autorités va pouvoir s’ouvrir », a-t-il indiqué.

Un processus « qui va passer par plusieurs filtres » a précisé Dr Alain Siri, car « c’est un document important dans la vie des politiques publiques ».

« Il pourrait y avoir des améliorations en lien avec la volonté du chef de l’Etat d’accorder une importance particulière à la décentralisation, au rôle des collectivités », a-t-il souligné.

Le financement du référentiel se fera à partir du budget de l’Etat, de la contribution des partenaires techniques et financiers, des contributions du marché financier sous régional et de la contribution des partenaires privés, a-t-il affirmé.

L’atelier de ce mardi a permis de définir les grands axes, objectifs, résultats ainsi que l’identification des indicateurs qui permettront d’attester de l’atteinte des résultats.

De même qu’à définir le mécanisme de mise en œuvre et de suivi des résultats poursuivi dans le cadre du référentiel.

Au cours d’une conférence publique, le vendredi 29 janvier dernier, l’économiste chercheur, Dr Ra-Sablaga Seydou Ouédraogo a souhaité que « le prochain plan de développement (soit) le plus proche des réalités du pays ».

Agence d’information du Burkina