Environ 38 000 agents du ministère en charge de l’éducation nationale de catégorie B, vont passer leur examen professionnel, en septembre prochain pour être reclassés dans la catégorie A3, a annoncé vendredi, le directeur des ressources humaines dudit département, Herman Kaboré.

Le directeur des ressources humaines du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), Herman Kaboré était ce vendredi devant la presse à Ouagadougou, pour évoquer la situation de carrière de ses agents.

Selon M. Kaboré, ce sont au total 38500 professeurs certifiés des écoles et 440 agents de la petite enfance de la catégorie B qui vont passer leur examen professionnel le 20 septembre prochain pour être reclassés dans la catégorie A3.

Il a expliqué que l’allègement des conditions d’accès à la catégorie A au niveau du préscolaire et primaire, par examen professionnel a été possible, grâce à la signature en janvier 2018, d’un protocole d’accord entre l’Etat et la Coordination nationale des syndicats de l’Education (CNSE).

De son avis, le protocole d’accord entre le gouvernement et ses partenaires sociaux vise à adopter un statut valorisant, au profit du personnel de l’éducation et de la recherche.
Herman Kaboré a précisé qu’en cas d’admission de tous les candidats, le gouvernement va injecter plus de 24 milliards 578 millions 361 mille 706 FCFA dans la carrière des agents du MENAPLN.

Pour lui, pour être candidat, il faut avoir 47 au plus au 31 décembre 2019, justifier d’une ancienneté de 5 ans dans l’administration dont 3 ans d’exercice dans l’emploi d’éducateur de la petite enfance, être titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de la petite enfance.

« La moyenne de 10/20 est largement suffisante pour permettre à ceux qui sont de la catégorie B d’accéder à la catégorie A. L’objectif est de pouvoir apprécier l’acquisition des compétences nécessaires pour exercer l’emploi du niveau supérieur », a-t-il soutenu.

Le directeur des ressources humaines du MENAPLN a noté que ce reclassement induit entre autres, un changement au niveau des indices de classement, de la rémunération, des indemnités et sur le départ à la retraite.

M. Kaboré a également ajouté que les candidats admis vont bénéficier des avantages liés à leur nouvel emploi dès le 1er janvier 2023.

A l’en croire, la majorité des instituteurs certifiés bloqués dans la catégorie B se justifiait, au regard du nombre à pourvoir dans les emplois cumulés qui étaient moins de 500 agents dans le passé.

Depuis le mois d’avril dernier, le ministère en charge de l’Education nationale a engagé une opération casier vide, en partenariat avec les techniciens du ministère en charge de la Fonction publique et de celui en charge des Finances pour apurer les dossiers du département.

Agence d’information du Burkina