Depuis un certain, Les consommateurs burkinabè sont confrontés à la flambée des prix des produits de grande consommation. Les plaintes par ci et par là à travers les médias et réseau sociaux en disent long sur l’amertume des populations.
C’est pour évoquer de ce sujet, que le ministère du Commerce par la voie de son secrétariat général, a rencontré la presse ce jeudi 1er juillet 2021, pour donner les raisons de cette situation ainsi que les actions engagées pour y faire face.

Cette hausse des produits touche particulièrement les céréales comme que le riz, le maïs, le mil et le sorgho. Selon le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Industrie et du commerce et de l’artisanat, Boubacar Traoré, cette flambée des prix est « la résultante de la crise sanitaire qui touche le monde entier ». A l’écouter, cette crise a donc entraîné la hausse des cours des matières premières et du fret provoquant ainsi une augmentation des produits de grande consommation.
La Covid-19 n’est pas la seule cause de cette situation de hausse de prix, a également noté Boubacar Traoré. Il a mentionné la crise sécuritaire nationale et les fluctuations du cours du dollar américain sur les produits importés. Le SG a révélé que certains commerçants véreux enferment certains produits dans leurs magasins, créant ainsi une rupture du produit et occasionnant une forte demande, puis quelques temps après, les font ressortir en surenchérissent le prix.
Face à cette situation, le gouvernement, à travers le ministère du Commerce a entrepris des actions afin de juguler ces hausses. Il s’agit entre autres, de l’intensification des opérations de contrôle des prix des produits de grande consommation ; la lutte contre le stockage clandestin ; l’ouverture de 121 boutiques témoin au Sahel, au Centre-Nord, au Nord et à l’Est ; l’ouverture de 244 nouvelles boutiques témoin afin de couvrir toutes les communes du pays.
Sur la question de la hausse du prix du ciment, le SG a déclaré qu’il n’en est rien et qu’il n’y a pas eu d’augmentation du prix du sac de ciment selon les services de contrôle du ministère.